Les émotions nous guident dans la majorité de nos actes et de nos choix de vie. Lors d’une performance sportive, ces émotions sont toujours présentes et souvent d’une telle puissance que l’individu peut être inapte à réagir correctement, elles peuvent même engendrer des blessures qui persisteront après la performance. Les enseignants de sports de glisse sont-ils conscients de vivre des émotions et comment interagissent ces émotions sur leurs performances propres? Sont-ils informés et formés pour faire face à cette composante émotionnelle dans le sport et plus particulièrement face à la peur?
Cette étude, réalisée à l’aide de la distribution d’un questionnaire dans une population d’enseignants de sports de glisse, âgée de 20 à 50 ans, vise à définir la peur lors d’un moment de performance; elle recherche également à identifier le ressenti positif et négatif de cette peur, souvent inconscient, par les effets psychosomatiques en lien avec la physiologie et l’anatomie sur des régions spécifiques du corps, en interaction avec les organes internes.
Le rein est pour la médecine traditionnelle chinoise (MTC) l’organe en relation avec l’émotion « peur ».
Les résultats montrent que la peur est une émotion avec une composante de dualité, positive et négative. Elle est vécue par 64,70 % des participants lors de leur pratique et pour 58 % l’intensité est de peu à pas du tout de peur. Pour 73,53 % des cas la peur peut limiter leur pratique sportive. Elle est ressentie dans les zones corporelles comme : le crâne (en antérieur à 40 % et en postérieur à 5%), le thorax à gauche à 18 %, la région de l’ombilical à 13 %, le plexus solaire et la région épigastrique 9 %, les genoux 5 %, les cervicales hautes, la zone vertébrale thoraco-lombo-sacrée et la région épigastrique jusqu'à la symphyse pubienne sont entre 4 à 2 %.
En conclusion, bien que des recherches complémentaires soient nécessaires pour valider et rendre significatives ces informations, l’aspect psychosomatique de la peur est à prendre en compte pour les pratiquants de sports de glisse afin d’éviter éviter des lésions corporelles chroniques et d’améliorer la performance. Il semble aussi essentiel de donner des conseils adaptés à chaque individu selon ses caractéristiques individuelles et ses ressentis émotionnels.
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Les effets de la peur
Les effets physiologiques de la peur sont quasiment impossibles à reproduire en laboratoire car la peur est un émotion dite « innée », ces effets sont donc automatiques et totalement involontaires.
On peut tout de même lister la plupart de ces effets que nous avons au moins ressenti un jour...
Nous avons tous déjà eu la chair de poule, les battements du cœur qui s'accélèrent, des crampes d'estomac etc...
Le premier effet de la peur est une augmentation du rythme cardiaque. Nous avons fait une expérience pour démontrer ce phénomène et y sommes parvenus lors d'une frayeur. Nous avons pu constater par la même occasion l'augmentation de la pression artérielle et la dilatation des artères, ce qui permet au sang de circuler plus vite et plus fort vers le cerveau, les poumons et les muscles. Le corps est donc paré à fournir un effort, comme une fuite éventuelle ou un combat potentiel.
Le deuxième effet de la peur est une augmentation du débit ventilatoire. Afin de se préparer à fournir un effort, les bronches des poumons vont se dilater afin d'augmenter la concentration du sang en oxygène pour subvenir au besoin des muscles toujours dans l'optique de fuir ou de combattre.
Le troisième effet important de la peur sur notre organisme est une redirection de flux sanguins du système digestif vers les muscles, les poumons ou le cerveau. Ce qui explique qu'une grosse frayeur puisse parfois provoquer des crampes d'estomac. En effet, les muscles, le cerveau et le cœur doivent être sur-alimentés en oxygène et en glycogène afin de se préparer pour une éventuelle fuite ou un éventuel combat. C'est l'hypothalamus qui se charge de cette redirection du flux sanguin du système digestif vers le système respiratoire et les muscles.
La peur a de nombreux autres effets sur l'organisme mais leurs manifestations est moindre.
On peut observer par exemple une diminution du diamètre de la pupille. L'acuité visuelle est aussi augmentée donc la vision est plus précise, ce qui peut être un avantage de taille pour le combat !
La peur peut aussi provoquer la chair de poule, des frissons et une hyper-activité du système sudoral c'est à dire une transpiration excessive, aussi appelée « sueurs froides ».
La chair de poule est un réflexe commandé par le cerveau afin de réchauffer notre épiderme. Là encore, ce réflexe orchestré par notre cerveau a pour but de nous préparer à l'effort. Tout comme la transpiration d'ailleurs ! Cette augmentation de transpiration soudaine, les « sueurs froides » permet d'augmenter la température du corps, toujours pour le préparer à l'effort. Les frissons eux sont provoqués par une excitation des muscles superficiels. Encore dans le but de préparer à l'effort, de micros influx nerveux sont envoyés à ces muscles.
Lorsqu'on a peur, notre acuité cérébrale est aussi augmentée. Cela nous permet d'évaluer la situation et de prendre des décisions pour notre survie plus rapidement qu'en temps normal.
Dans les cas extrêmes, on peut aussi se mettre à crier lorsqu'on a peur. C'est en fait un réflexe d'autodéfense censé effrayer la source de cette peur, le danger potentiel.
La plupart de ces effets physiologiques sont induits par l'hormone de l'adrénaline, dont la sécrétion par les glandes surrénales est ordonnée par l'amygdale par l'intermédiaire du système nerveux sympathique.
L'amygdale, dont le fonctionnement a déjà été expliqué plus tôt, une fois la situation de danger vérifiée et identifiée, va commander, par l'intermédiaire du système nerveux sympathique, la sécrétion de l'adrénaline par les glandes surrénales.
Le reste du fonctionnement de cette molécule vous sera explicité lors de l'oral de notre TPE.
http://comprendrelapeur.e-monsite.com/pages/au-coeur-de-theme/les-effets-de-la-peur-sur-l-organisme.html
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